Les enregistreurs ont été laissés en place pour enregistrer la température de champs de neige pendant l'été en Antarctique.

Dans un projet de recherche commun financé par le Leverhulme Trust, le Département des sciences végétales à l'Université de Cambridge et le BAS (British Antarctic Survey) ont étudié la répartition géographique et les caractéristiques de croissance des algues des neiges. L'équipe se compose de biologistes et de géographes : à Cambridge, le Pr Alison Smith et le Dr Matt Davey, experts en biologie polaire, dirigent le projet, et l'expertise en télédétection par satellite et en logistique est assurée par le Pr Pete Convey, le Pr Lloyd Peck et le Dr Peter Fretwell chez BAS.

Les algues des neiges vivent sur les champs de neige et, en Antarctique, pourraient bien être les producteurs primaires les plus abondants sur terre. Mais malgré leur importance écologique, on ne connaît leur répartition géographique et leurs caractéristiques de croissance que pour quelques endroits spécifiques. Ce projet utilise la télédétection par satellite et des mesures sur le terrain pour estimer la superficie et la biomasse produite par les algues des neiges dans plusieurs régions de l'Antarctique. Il donnera également lieu à une étude détaillée de la variation génétique de ces algues et de la composition des bactéries et d'autres organismes présents dans les communautés d'algues des neiges.

Le projet poursuit deux objectifs complémentaires. Il vise d'une part à estimer la répartition biogéographique à grande échelle des algues des neiges en utilisant la télédétection par satellite et en mesurant la biomasse et le piégeage de carbone sur le terrain. Il cherche d'autre part à déterminer les modèles de diversité génétique et métabolique dans les communautés indigènes d'algues des neiges. Le premier objectif donnera la première estimation de la contribution globale des algues des neiges au bilan carbone dans les régions de l'Antarctique, tandis que le second démontrera l'étendue de l'endémisme et déterminera si la composition de la communauté affecte la productivité des algues des neiges.

Gemini Data Loggers a fourni neuf robustes enregistreurs de données Tinytag Plus 2 TGP-4017 pour mesurer la température à la surface et sous la surface de la neige pendant la saison polaire d'été, dans les zones où prolifèrent les algues des neiges. L'équipe souhaite déterminer si les efflorescences coïncident avec des événements de température et si les changements de couleur des algues du vert au rouge correspondent également aux changements de température dans le manteau neigeux. Neuf enregistreurs de données ont été placés dans trois zones de floraison pour mesurer la température toutes les cinq minutes pendant environ cinq semaines.

L'analyse des données est en cours, mais l'équipe a commencé à établir quand les enregistreurs enfouis ont été exposés à la surface lorsque la neige a fondu, ce qui est indiqué par l'augmentation considérable de la variation de la température diurne. Elle peut aussi déterminer l'occurrence d'importantes chutes de neige. Ces deux types d'événements semblent être liés à l'activité de floraison et à sa répartition.

Le Dr Davey confirme : « Nous avons choisi les Tinytags car ils sont légers et leur couleur vive permet de les repérer facilement. Ils sont suffisamment robustes pour non seulement supporter les conditions environnementales et la plage de températures, mais aussi le poids des oiseaux et des éléphants de mer qui s'assoient dessus, ainsi que divers excréments d'animaux. Après nettoyage et décontamination, les données sont téléchargées en quelques minutes dans le bureau de la station de recherche polaire grâce au simple logiciel. »

Gemini Data Loggers est très heureux de participer au projet. Les enregistreurs de la gamme Tinytag Plus 2 sont suffisamment robustes pour être laissés en place et enregistrer avec précision dans des endroits hostiles et perdus - comme dans les conditions extrêmes de cet environnement glaciaire !