La pandémie de Covid-19 a souligné la nécessité d'une amélioration immédiate de la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. Pour y parvenir de manière efficace, sans compromettre le confort des occupants, il s'agit de s'appuyer sur une solution spécialisée de surveillance des niveaux de dioxyde de carbone, de température et d'humidité dans l'environnement intérieur.

L'état de la qualité de l'air intérieur au Royaume-Uni - et son impact sur la santé - est à nouveau montré du doigt du fait de la propagation du coronavirus par le biais d'aérosols à l'intérieur de locaux mal aérés.

Or, de nombreuses institutions, au rang desquelles figurent notamment la Chartered Institution of Building Services Engineers (CIBSE), le Scientific Pandemic Insight Group on Behavious (SPI-B) et la Building Engineering Services Association (BESA) au Royaume-Uni, tiennent à ce que la qualité de l'air intérieur continue d'être contrôlée après la pandémie. En effet, la qualité de l'air intérieur a un impact significatif sur la santé en général.

Outre le fait que la mauvaise qualité de l'air intérieur favorise la propagation de maladies infectieuses, un lien a été établi avec certaines maladies respiratoires (comme l'asthme et les cancers), la maladie d'Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et les troubles inflammatoires. Sachant qu'au Royaume-Uni les habitants passent jusqu'à 90 % de leur temps à l'intérieur, il est indéniable que la qualité de l'air intérieur a un impact sur la santé.

La gestion efficace de l'environnement intérieur est une première étape indispensable pour améliorer à long terme la qualité de l'air intérieur et la santé publique.

Gestion de la qualité de l'air intérieur : par où commencer ?

Les matières particulaires, le monoxyde de carbone, le radon, les composés organiques volatils (COV), les moisissures et l'humidité figurent parmi les principaux polluants de l'air intérieur.

La surveillance de ces polluants n'est pas pratique et coûte souvent cher ; il existe pourtant des options économiques et accessibles pour contrôler les niveaux de CO2.

S'il est naturellement présent dans l'air, le dioxyde de carbone est émis par la respiration des occupants et s'accumule dans les locaux. Des niveaux de CO2 constamment élevés dans des locaux occupés indiquent que l'apport en air frais n'est pas suffisant et que la qualité de l'air est médiocre. Mesurer les niveaux de CO2 à l'intérieur des locaux permet donc d'élaborer des stratégies pour améliorer la qualité de l'air (p. ex. en augmentant les taux d'aération).

Les méthodes permettant d'améliorer la qualité de l'air, telle que la ventilation naturelle ou mécanique, peuvent faire baisser la température intérieure et les niveaux d'humidité, deux choses qui sont importantes pour le confort des occupants. Des niveaux de température et d'humidité faibles et inattendus peuvent aussi révéler des pertes énergétiques résultant de la hausse des taux de renouvellement de l'air. Les tentatives d'amélioration de la qualité de l'air intérieur doivent donc prendre en compte les implications au niveau du confort des occupants et des coûts énergétiques et les concilier.

La surveillance des taux de CO2, puis de la température et de l'humidité, est un point de départ simple et économique pour commencer à élaborer une stratégie de qualité de l'air intérieur qui soit non seulement adaptable, mais priorise et améliore le confort des occupants tout en économisant l'énergie

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Références et lectures complémentaires